Alors que l'on attendait plutôt un profil politique, c'est finalement l'ancien patron de la Caisse des dépôts et consignations qui a été nommé ministre des Finances par Emmanuel Macron. Éric Lombard, 66 ans, est un banquier discret et respecté, qui aura la lourde tâche de gérer les finances de la France dans un contexte économique difficile.
Né à Boulogne-Billancourt en 1958, Éric Lombard est diplômé de HEC. Il débute sa carrière à la Banque Paribas, où il occupe différents postes au sein du département du commerce international et de la gestion financière. En 2004, il prend la direction de BNP Paribas Cardif, la filiale d'assurance du groupe bancaire. Il y restera neuf ans, avant de rejoindre la Caisse des dépôts et consignations en 2013.
À la tête de cette institution publique, Éric Lombard a notamment supervisé le plan d'investissement de 57 milliards d'euros lancé par l'État en 2017. Il a également joué un rôle clé dans la gestion de la crise sanitaire, en soutenant les entreprises et les collectivités locales touchées par la pandémie de Covid-19.
Discret et peu connu du grand public, Éric Lombard est un homme de dialogue et de consensus. Il est considéré comme un fin connaisseur des questions financières et un gestionnaire compétent. Sa nomination au ministère des Finances a été bien accueillie par les acteurs économiques, qui saluent son expérience et sa capacité à travailler avec différents interlocuteurs.
Cependant, Éric Lombard devra relever de nombreux défis dans ses nouvelles fonctions. La France est confrontée à une inflation élevée, une dette publique importante et un ralentissement de la croissance économique. Le ministre des Finances devra trouver des solutions pour réduire les dépenses publiques, soutenir l'activité économique et garantir la stabilité financière du pays.
La nomination d'Éric Lombard au ministère des Finances est un choix politique fort. Emmanuel Macron a voulu envoyer un signal de stabilité et de continuité, alors que la France traverse une période économique difficile. Le nouveau ministre aura la lourde tâche de gérer les finances du pays dans un contexte incertain, mais il bénéficie de l'expérience et de la confiance du chef de l'État.