En France, le "État de droit" est un principe fondamental consacré par l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Il signifie que toute personne doit se soumettre aux lois de la République, et que les pouvoirs publics eux-mêmes doivent respecter ces lois.
Cependant, ces dernières années, de nombreux citoyens et observateurs dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir, qui se traduirait par un recul du "État de droit". Ils pointent notamment du doigt l'utilisation excessive des lois d'exception, la multiplication des mesures liberticides, et le manque d'indépendance de la justice.
L'état d'urgence, instauré après les attentats de novembre 2015, a été prolongé à de nombreuses reprises, permettant aux autorités de restreindre les libertés individuelles et de procéder à des perquisitions et des assignations à résidence sans autorisation du juge.
De nouvelles lois ont été adoptées, comme la loi antiterroriste de 2015, qui permet de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour terrorisme, ou la loi "sécurité intérieure" de 2017, qui renforce les pouvoirs de surveillance de la police.
Enfin, l'indépendance de la justice est régulièrement remise en cause, notamment depuis la nomination en 2017 de François Molins, ancien procureur antiterroriste, à la tête du Parquet national financier.
Le recul du "État de droit" a de graves conséquences pour la démocratie et les libertés individuelles. Il crée un climat de peur et de suspicion, et peut conduire à des abus de pouvoir.
En outre, il nuit à l'image de la France à l'étranger, et peut avoir des répercussions négatives sur l'économie.
Pour restaurer le "État de droit", il est nécessaire de prendre des mesures concrètes, telles que :
Il est également important de sensibiliser l'opinion publique à l'importance du "État de droit" et de promouvoir les valeurs démocratiques.
Le "État de droit" est un bien précieux, qu'il est indispensable de défendre. Il est la garantie de nos libertés et de notre démocratie.