Amoureuse de la petite balle jaune, Anne Ruwet est une vraie passionnée de sport. Sa rencontre avec Michel Lecomte a bouleversé sa vie, et son métier : le journalisme sportif. Rencontre avec la « plus ancienne » journaliste sportive de Belgique, une femme de caractère, dynamique et toujours souriante.
Un peu par hasard, j’aimais le tennis surtout, j’ai commencé à écrire pour un journal spécialisé, comme correspondante régionale. Et puis, un jour, je suis allée à un match de foot, le Sporting d’Anderlecht contre le FC Bruges, et j’ai eu un déclic ! Je me suis dit : « c’est ça que je veux faire ! » J’ai donc appelé Michel Lecomte et lui ai proposé mes services comme journaliste sportive.
Le sport, en général, est une passion pour moi. Le football, c’est un peu l’aboutissement. C’est un sport universel, qui se pratique partout dans le monde. Et puis, il y a l’aspect humain qui est très important : les joueurs, les entraîneurs, les supporters… C’est un monde à part entière.
Ça se passe très bien ! Je n’ai jamais eu de problèmes avec les hommes. Au contraire, ils sont très respectueux. C’est vrai que c’est un milieu très masculin, mais je n’ai jamais ressenti de discrimination. Je pense que c’est parce que je suis journaliste avant tout. Je ne suis pas là pour draguer les joueurs ou les entraîneurs, je suis là pour faire mon travail.
J’ai eu la chance de vivre des moments extraordinaires. La Coupe du monde de football en France en 1998 restera un souvenir inoubliable. L’ambiance était incroyable, et la victoire des Bleus a été un moment magique. J’ai aussi couvert les Jeux olympiques de Pékin en 2008, c’était une expérience unique. La Chine est un pays fascinant, et les Jeux olympiques ont été organisés de manière impeccable.
Le tennis, c’est un sport que j’aime depuis toujours. J’aime l’élégance de ce sport, la finesse des gestes. Et puis, c’est un sport très exigeant, tant physiquement que mentalement. Il faut être très fort pour réussir au plus haut niveau.
Je continue à travailler pour RTL, et je suis toujours aussi passionnée par mon métier. Je n’ai pas l’intention d’arrêter de sitôt ! J’ai encore beaucoup de choses à vivre et à partager.