Ce jour-là, deux explosions retentissent dans les stations de métro Park Kultury et Loubianka, en plein centre de Moscou. La panique s'empare rapidement de la population, alors que les victimes gisent dans les couloirs souterrains. Les secours interviennent dans des conditions particulièrement difficiles, tentant de secourir les survivants et d'évacuer les blessés.
L'enquête est rapidement confiée au FSB, le service de sécurité russe. Les autorités soupçonnent rapidement un acte terroriste et se lancent à la recherche des responsables. Les investigations s'orientent vers le Caucase du Nord, une région en proie à des mouvements séparatistes et islamistes.
Quelques semaines plus tard, des suspects sont arrêtés et identifiés comme étant des membres d'un groupe islamiste du Daghestan. Ils reconnaissent leur implication dans les attentats et sont condamnés à de lourdes peines de prison.
Les victimes et leurs famillesOutre les 41 morts, les attentats ont fait des centaines de blessés, dont certains ont été grièvement atteints. Les victimes et leurs familles ont dû faire face à un long parcours de reconstruction physique et psychologique.
« J'ai perdu ma sœur ce jour-là. Elle prenait le métro pour aller travailler », confie une moscovite encore sous le choc. « C'est comme si une partie de moi était morte avec elle. »L'attentat du 29 mars a profondément marqué la Russie. Il a rappelé la vulnérabilité du pays face au terrorisme et a suscité de nombreuses questions sur la sécurité nationale.
Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité dans les transports publics et les lieux publics, mais le souvenir de cette tragédie reste encore très présent dans les esprits. Chaque année, des commémorations sont organisées pour rendre hommage aux victimes et rappeler l'importance de la vigilance face à la menace terroriste.
Un appel à la vigilance et à l'unité