Bachar al-Assad : la vie d'un tyran

Bachar al-Assad, né le 11 septembre 1965, est un homme politique syrien, président de la République arabe syrienne depuis le 17 juillet 2000. Il est le fils de Hafez el-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant 29 ans avant de mourir en 2000.

Assad est issu d'une famille alaouite, une minorité religieuse qui représente environ 10 % de la population syrienne. Il a étudié la médecine à l'université de Damas, puis s'est spécialisé en ophtalmologie à Londres. En 1994, il est revenu en Syrie et a commencé à travailler comme ophtalmologue militaire.

Après la mort de son frère aîné, Bassel, dans un accident de voiture en 1994, Assad a été désigné par son père comme héritier présomptif. Il a été élu président en 2000, après un référendum constitutionnel qui a abaissé l'âge minimum requis pour être président de 40 à 34 ans.

Le règne d'Assad a été marqué par une répression politique et des violations des droits de l'homme. En 2011, des manifestations pacifiques ont éclaté en Syrie, demandant des réformes démocratiques. Assad a répondu à ces manifestations par la violence, déclenchant une guerre civile qui dure toujours.

La guerre civile syrienne a entraîné la mort de plus de 500 000 personnes et le déplacement de millions d'autres. Assad a été accusé de crimes de guerre par les Nations Unies, notamment d'attaques chimiques contre des civils.

Malgré la guerre civile, Assad reste au pouvoir, soutenu par ses alliés russes et iraniens. Il a été réélu président en 2014 et 2021, lors d'élections largement considérées comme truquées.

Bachar al-Assad est une figure controversée, accusée de crimes de guerre et d'être un dictateur brutal. Cependant, il reste une figure populaire parmi ses partisans, qui le considèrent comme un leader fort qui protège la Syrie contre ses ennemis.

L'avenir de la Syrie reste incertain. La guerre civile continue de faire rage, et il n'y a pas de solution en vue. Assad a déclaré qu'il ne quitterait pas le pouvoir, mais il est possible qu'il soit finalement contraint de démissionner ou qu'il soit renversé par un coup d'État.