Ben : ces petits mots qui font toute la différence




"Ben", "du coup", "en fait"... Ces petits mots, que l'on appelle des "mots vides" ou "particules discursives", sont souvent considérés comme inutiles, voire nuisibles à la clarté d'un discours. Pourtant, ils jouent un rôle bien précis dans notre communication.
Dans la conversation courante, ces mots servent à meubler les silences, à marquer les hésitations ou à souligner une idée. En français, ils sont particulièrement nombreux et variés, ce qui nous permet de nuancer notre propos et d'exprimer des intentions subtiles.

Par exemple, le mot "ben" peut être utilisé pour :

  • Marquer une hésitation ou une prise de conscience : "Ben dis donc, j'avais pas remarqué que tu avais changé de coiffure !"
  • Introduire une explication ou une reformulation : "Ben en fait, j'avais oublié de te dire que..."
  • Souligner une idée ou une conclusion : "Ben voilà, c'est comme ça."

Le mot "du coup", quant à lui :

  • Marque une conséquence ou une suite logique : "Il a plu toute la journée, du coup on n'a pas pu aller au parc."
  • Indique un changement de sujet ou d'idée : "On parlait du temps, du coup je voulais te demander..."

Le mot "en fait", enfin :

  • Introduit une précision ou une correction : "Je t'avais dit que j'allais arriver à 18 heures, en fait je serai là à 19 heures."
  • Souligne l'importance d'une information : "En fait, c'est très important que tu saches ça."
Loin d'être inutiles ou nuisibles, ces petits mots sont donc essentiels à notre communication. Ils nous permettent de structurer notre discours, d'indiquer nos intentions et de nuancer notre propos. Ils font partie intégrante de la richesse de la langue française et contribuent à la vivacité et à l'expressivité de nos échanges.
Alors, la prochaine fois que vous entendez quelqu'un utiliser un "ben" ou un "du coup", ne le jugez pas trop vite ! Il y a probablement une raison pour laquelle il l'utilise, et c'est probablement une raison qui a du sens.