Dans la nuit du 31 octobre 1985, un gang de braqueurs masqués, connu sous le nom de "Bende van Nijvel", attaque le magasin Delhaize de Beersel. Le bilan est effroyable : huit morts et de nombreux blessés. Ce crime marque le début d'une série d'agressions sanglantes qui terrorisent la Belgique pendant des années.
Des enquêtes interminables
Malgré des années d'enquêtes, les auteurs de ces crimes restent inconnus. De multiples pistes ont été explorées, allant de l'extrême droite à la mafia, mais aucune n'a abouti à des condamnations. Le mystère de la "Bende van Nijvel" est devenu un véritable serpent de mer, alimentant toutes sortes de spéculations et de théories du complot.
Ce sentiment d'impunité a laissé un profond traumatisme au sein de la société belge. Les familles des victimes se sentent abandonnées, tandis que la population est rongée par l'incertitude et la peur. La "Bende van Nijvel" est devenue un symbole de l'échec de la justice et de la faillite de l'État.
"C'est comme si notre pays était hanté par un fantôme insaisissable", confie une victime. "Nous ne pouvons pas tourner la page tant que les coupables ne seront pas arrêtés."
Des rebondissements récents
En 2018, l'enquête connaît un rebondissement inattendu. Un ancien gendarme, Christian Van Eyken, est arrêté et inculpé pour vol à main armée. Il est soupçonné d'avoir fourni des armes à la "Bende van Nijvel". Cette arrestation a ravivé l'espoir de résoudre enfin ce mystère vieux de décennies.
Cependant, le procès de Van Eyken a été reporté à plusieurs reprises en raison de problèmes de procédure. Les victimes et leurs familles attendent avec impatience le verdict, mais elles sont aussi conscientes que la justice peut parfois être lente et incertaine.
Un appel à la vérité
Aujourd'hui, plus de 35 ans après les premiers crimes, la "Bende van Nijvel" reste une plaie ouverte dans la société belge. Les familles des victimes méritent la vérité et la justice. Il est temps de mettre un terme à ce scandale qui a tant fait souffrir notre pays.
Nous ne pouvons pas laisser le passé nous hanter
La "Bende van Nijvel" est le symbole de l'échec de notre système judiciaire et d'un sentiment d'impunité qui ne peut plus durer. Il est temps de tourner la page et de construire un avenir où la justice triomphe toujours.
"Nous ne pouvons pas vivre dans le passé", déclare un survivant. "Mais nous avons le devoir de nous souvenir et d'honorer la mémoire des victimes. La vérité est la seule chose qui puisse nous libérer de ce cauchemar."