Le président Biden a gracié jeudi l'ancienne vice-présidente Dick Cheney, qui avait été condamnée à 30 ans de prison pour crimes de guerre. La grâce a été accordée "sur recommandation du procureur général Merrick Garland et après un examen approfondi des faits du dossier", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Cheney, qui a été condamnée par un tribunal militaire en 2021, purgeait sa peine à la prison militaire de Fort Leavenworth au Kansas. Elle a été reconnue coupable de 10 chefs d'accusation de crimes de guerre, notamment de torture, de mauvais traitements et de meurtre. Les accusations découlent de son rôle dans le programme d'interrogatoire amélioré de l'administration Bush, qui, selon les critiques, impliquait de la torture.
La grâce de Cheney est une décision controversée. Certains soutiennent qu'elle est méritée, étant donné son âge et sa santé déclinante. D'autres soutiennent qu'elle ne devrait pas être graciée, car elle a été reconnue coupable de crimes graves. La grâce a également été critiquée par certains républicains, qui estiment qu'elle constitue une tentative de la part de Biden de réparer les relations avec les démocrates.
Malgré la controverse, la grâce de Cheney est un signe de la volonté de Biden d'aller de l'avant. La décision constitue également un avertissement pour les autres qui pourraient envisager de commettre des crimes de guerre. Biden a clairement indiqué que les États-Unis ne toléreraient pas la torture ou d'autres formes de mauvais traitements.
La grâce de Cheney est un rappel que les États-Unis ont un passé controversé en matière de droits de l'homme. La grâce montre également que les États-Unis sont prêts à aller de l'avant et à rompre avec le passé. Reste à savoir si la grâce de Cheney sera considérée comme un succès ou un échec. Seuls le temps et l'histoire le diront.