Alors que la Grèce suffoque sous une canicule sans précédent, il est difficile de ne pas penser aux damnés de l'enfer.
Les températures dépassent les 40 degrés, transformant les rues en fournaises impitoyables. L'air est si lourd qu'il est presque tangible, pesant sur les épaules comme un poids invisible.
Les gens errent comme des zombies, le visage défait, les yeux désespérés. Ceux qui ont la chance d'avoir la climatisation se barricadent à l'intérieur, craignant de s'aventurer à l'extérieur. Mais pour beaucoup, il n'y a pas d'échappatoire.
J'ai vu des personnes âgées s'effondrer dans la rue, leurs corps brûlés par le soleil implacable. J'ai vu des enfants pleurer, leurs petits visages rouges et gonflés par la chaleur.
La canicule n'est pas seulement inconfortable. C'est mortelle.
Les hôpitaux sont débordés de patients souffrant de coups de chaleur et de déshydratation. Les pompiers luttent contre des incendies de forêt qui font rage, détruisant des maisons et des vies.
C'est l'enfer sur terre.
Les scientifiques nous avertissent que ce n'est qu'un avant-goût de ce qui nous attend. Si nous ne prenons pas de mesures pour lutter contre le changement climatique, des canicules comme celle-ci deviendront de plus en plus fréquentes et intenses.
Nous devons agir maintenant. Nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Nous devons investir dans les énergies renouvelables. Nous devons protéger nos forêts.
L'avenir de notre planète en dépend.
Et l'avenir de nos enfants.
Alors que nous souffrons dans cette chaleur étouffante, n'oublions pas ceux qui souffrent encore plus que nous. Prions pour les morts. Prions pour les blessés. Et prions pour que nous trouvions un moyen de mettre fin à ce cauchemar.