Tragique week-end pour le Pays de Valence, où les inondations et les glissements de terrain ont fait des centaines de victimes. Des rescapés racontent l'horreur qu'ils ont vécue dans les rues transformées en torrents et les maisons englouties par la boue.
"C'était comme un raz-de-marée", témoigne Carmen, une habitante de Valence. "L'eau est montée si vite que nous n'avons pas eu le temps de nous enfuir. Nous avons dû nous réfugier sur le toit de notre maison pour ne pas être emportés par les flots."
Près de 300 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe naturelle sans précédent pour la région. Des familles entières ont été décimées, des quartiers entiers ont été détruits.
"J'ai perdu toute ma famille", pleure Maria, qui a vu sa maison emportée par les eaux. "Je ne sais plus quoi faire, ni où aller. J'ai tout perdu."
Les secours sont sur le pied de guerre depuis plusieurs jours, mais les opérations de sauvetage sont rendues difficiles par les conditions météorologiques toujours défavorables. Les autorités ont lancé un appel à l'aide internationale pour venir en aide aux victimes.
"Nous faisons face à une catastrophe humanitaire majeure", déclare le président de la région de Valence. "Nous avons besoin d'aide pour reconstruire nos villes, nos maisons et nos vies."
Alors que l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise, les rescapés tentent de panser leurs plaies et de surmonter leur traumatisme. Ils craignent désormais de nouvelles intempéries qui pourraient aggraver leur situation.
"Nous avons peur, mais nous restons forts", confie Mateo, un autre habitant de Valence. "Nous ne pouvons pas abandonner maintenant. Nous allons nous battre pour reconstruire notre région."
Les premières estimations font état de milliards d'euros de dégâts. Les infrastructures, les récoltes et le tourisme, piliers de l'économie valencienne, ont été durement touchés.
La catastrophe de Valence nous rappelle la fragilité de la vie face aux forces de la nature. Les rescapés lancent un appel à la solidarité pour les aider à surmonter cette épreuve et à reconstruire leur avenir.