Le changement d'heure, c'est un peu comme les chaussettes dépareillées : personne ne comprend vraiment pourquoi ça existe, mais ça finit par embêter tout le monde. Alors que le prochain changement d'heure approche à grands pas, je me suis dit qu'il était temps de faire un petit bilan.
D'abord, le pourquoi du comment. Le changement d'heure existe pour économiser de l'énergie. En avançant l'heure au printemps, on profite plus longtemps de la lumière naturelle le soir, ce qui nous permet d'utiliser moins d'électricité. En la retardant à l'automne, on fait pareil, mais le matin. Sauf que voilà, des études récentes ont montré que ces économies étaient en réalité minimes.
Mais ce n'est pas le pire. Le changement d'heure, c'est aussi un véritable bazar pour notre horloge interne.
Vous savez, cette petite chose qui nous dit quand dormir, quand manger, quand aller aux toilettes. Eh bien, quand on lui fait perdre une heure ou la lui fait gagner, elle met du temps à se recaler. Et ça se traduit par de la fatigue, des troubles du sommeil, voire même des problèmes de santé.
Sans parler des enfants, qui sont particulièrement sensibles à ces changements. Alors, pourquoi on continue à s'infliger ça ?
Selon une enquête réalisée en 2021, 80 % des Français sont contre le changement d'heure. Mais la décision ne vient pas de chez nous, mais de l'Union européenne. Et apparemment, il y a encore des pays qui y tiennent.
Alors que faire ? Supprimer complètement le changement d'heure ? Le maintenir, mais le repenser ? Ou trouver une autre solution ? C'est à nous, citoyens européens, de nous faire entendre. En attendant, on peut toujours se consoler en se disant qu'on aura une heure de sommeil en plus dans quelques semaines.