Le virus de Lassa a été identifié pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, au Nigeria. Depuis lors, il s'est répandu dans une vingtaine de pays d'Afrique de l'Ouest, touchant des millions de personnes. Le taux de mortalité de la fièvre de Lassa varie de 1 à 15 %, selon la région et l'accès aux soins de santé.
Les symptômes de la fièvre de Lassa se manifestent généralement dans les 1 à 3 semaines suivant l'infection. Ils comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées, des vomissements et des diarrhées. Dans les cas graves, la maladie peut entraîner des hémorragies internes et externes, ainsi qu'une défaillance rénale et hépatique.
Le diagnostic de la fièvre de Lassa est basé sur les symptômes du patient, les antécédents de voyage et les résultats des tests sanguins. Le traitement comprend des soins de soutien, tels que la réhydratation, le contrôle des symptômes et le traitement des complications. Un médicament antiviral, la ribavirine, peut également être utilisé pour traiter la maladie.
La prévention de la fièvre de Lassa repose sur une bonne hygiène et des mesures de lutte antiparasitaire. Il est important de maintenir une bonne hygiène personnelle, de se laver fréquemment les mains et de consommer des aliments bien cuits. Les maisons et les propriétés doivent être protégées des rats en bouchant les trous et les fissures et en stockant les aliments dans des contenants hermétiques.
La fièvre de Lassa est une maladie grave, mais elle peut être évitée et traitée. En prenant des précautions pour prévenir l'infection et en accédant rapidement à des soins médicaux en cas de maladie, les individus peuvent réduire leur risque de contracter et de développer des complications liées à la fièvre de Lassa.