Folie sur le leaderboard du Masters
Vous pensiez que le Masters était une promenade de santé ? Détrompez-vous ! Le leaderboard de cette année est une véritable folie, avec des scores bas, des swings improbables et des retournements de situation dignes d'un film hollywoodien.
Placez-vous à ma place. Je suis assis dans l'herbe luxuriante d'Augusta National, le soleil tapant sur mon visage, le bruit de la foule en sourdine. Je regarde les meilleurs golfeurs du monde s'affronter sur le parcours le plus difficile au monde. Et ils ont perdu leur tête !
Prenons le cas de Scottie Scheffler, l'actuel leader. Quelque chose a dû se passer la nuit dernière, car c'est comme s'il était possédé. Il frappe des coups comme un robot, chaque coup plus précis que le précédent. Il est sur une autre planète, et personne ne peut l'arrêter.
Mais ne négligons pas les autres prétendants. Cameron Smith, l'Australien toujours souriant, joue avec une confiance inébranlable. Il a enchaîné les birdies comme des perles sur un collier, et il est à portée de la tête.
Et que dire de Rory McIlroy ? L'Irlandais a enfin trouvé son rythme, et il charge comme un taureau. Son swing est fluide, ses coups sont longs et précis. Il a l'air prêt à enfiler sa première veste verte.
Mais le Masters n'est jamais un long fleuve tranquille. Au moment où vous pensez tout savoir, les choses se mettent à tourner en rond. Jordan Spieth, le champion de 2015, a connu un début de tournoi catastrophique, mais il a réussi à revenir dans la course. Il est maintenant dans le top 10, et il a cette étincelle dans les yeux qui ne peut signifier qu'une chose : il a faim de victoire.
Et puis il y a les moments improbables. Comme le chip incroyable de Charley Hoffman, qui a volé sur le green et a atterri à quelques centimètres du trou. Ou le coup de fer de 9 de J.T. Poston, qui a survolé un bunker et s'est retrouvé sur le green. Ces moments sont le sel et le poivre du Masters, et ils rendent le tournoi si passionnant à suivre.
Bien sûr, il y a aussi des déceptions. Bryson DeChambeau, le frappeur de balle le plus long du monde, a eu du mal à trouver son rythme. Il a terminé des trous avec plusieurs coups au-dessus du par, et il est désormais loin derrière les leaders. Mais ne le sous-estimez pas. Dans ce tournoi, tout peut arriver.
Alors que le tournoi entre dans son week-end, le leaderboard reste incroyablement serré. Les prétendants se tiennent dans un mouchoir de poche, et chaque coup compte. Nous allons assister à un final palpitant, et je ne parierais pas sur le vainqueur pour tout l'or du monde.
Mais une chose est sûre : ce Masters est l'un des plus fous que j'aie jamais vu. Les scores sont bas, les swings sont époustouflants et les retournements de situation sont constants. Préparez-vous pour un week-end de golf qui restera dans les mémoires.