Depuis plusieurs semaines, la rencontre amicale entre les sélections de France et d'Israël, prévue mardi 29 mars au Stade de France, fait l'objet de nombreux débats et de vives tensions. Cette rencontre, initialement prévue en novembre 2021, avait dû être reportée en raison de la situation sanitaire.
Le contexte politique et social tendu entre les deux pays n'est pas étranger à ces tensions. La question palestinienne, en particulier, divise profondément l'opinion publique française. Certains y voient une occasion de soutenir le peuple palestinien et de dénoncer la politique israélienne. D'autres, au contraire, estiment qu'il ne faut pas mêler sport et politique et que cette rencontre doit être avant tout un moment de fête et de fraternité.
Les autorités françaises ont pris des mesures de sécurité exceptionnelles pour encadrer cette rencontre. Plus de 3 000 policiers et gendarmes seront déployés autour du Stade de France et dans les transports en commun. Des fouilles systématiques seront effectuées à l'entrée du stade et des mesures anti-drones ont été mises en place.
Malgré ces mesures de sécurité, les risques de débordements restent importants. Des groupes de manifestants pro-palestiniens ont appelé à manifester aux abords du Stade de France. La crainte d'affrontements avec les forces de l'ordre est réelle.
Cette rencontre amicale entre la France et Israël est donc loin d'être anodine. Elle s'inscrit dans un contexte politique et social complexe et risque d'être le théâtre de tensions et de confrontations.
Il est à espérer que cette rencontre se déroulera sans incident et que le sport pourra l'emporter sur la politique. Mais le contexte actuel laisse peu de place à l'optimisme.