« Je ne ferai jamais ça. Et je n’accepterais jamais un tel poste si cela devait faire partie de ma mission. » Voici la réponse directe et sans équivoque de Kathleen Van Brempt à la question de savoir si elle était prête à relever le défi de prolonger l’âge de la retraite. Cet objectif, inscrit dans l’accord de gouvernement élaboré par la Vivaldi, ne rencontre pas l’approbation de cette fervente militante des droits des travailleurs.
Selon Kathleen Van Brempt, il existe de meilleures façons de résoudre la crise des pensions. Elle propose par exemple d’augmenter les cotisations des riches et des entreprises. Ou de créer un système de pension public plus juste.
« Il y a beaucoup de gens qui ont travaillé dur toute leur vie et qui ont payé leurs cotisations. Ils méritent une pension décente. Pas une pension qui les oblige à regarder chaque centime ou à travailler jusqu’à leur mort. »
Kathleen Van Brempt espère que le gouvernement reviendra sur sa décision. Mais elle ne s’attend pas à des miracles.
« Je sais que ce sera difficile. Mais je vais me battre. Je me battrai pour les droits des travailleurs. Et je me battrai pour une société où chacun puisse vivre dignement. »