Au début, j'ai cru que c'était une passade. Mais les mois ont passé, et rien n'a changé. Les "Zinger Burger" avaient perdu leur saveur, les "Tenders" leur croquant, et même les "Buckets" n'étaient plus aussi généreux. C'était comme si KFC m'avait trompé avec une pâle imitation de lui-même.
J'ai essayé de le contacter, de lui faire comprendre qu'il me manquait. J'ai envoyé des e-mails au service client, j'ai posté des commentaires sur les réseaux sociaux, mais rien n'y faisait. KFC ne répondait pas. Il faisait comme si je n'existais pas.
"Je ne comprends pas, Colonel. Qu'est-ce qui a changé ? Pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Mais mes supplications sont restées vaines. KFC avait tourné la page, et moi, j'étais devenu un ex-client, un souvenir du passé. C'était comme une rupture amoureuse, une douleur sourde qui me rongeait le cœur.
Un jour, j'ai entendu une rumeur selon laquelle KFC allait fermer ses restaurants en France. J'ai refusé d'y croire. Mon Colonel, mon amour de jeunesse, ne pouvait pas me laisser tomber ainsi. Mais c'était vrai. Les uns après les autres, les restaurants ont fermé leurs portes, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une poignée.
Aujourd'hui, je passe parfois devant un ancien KFC. Je me souviens de toutes ces soirées passées entre amis, de ces moments de partage autour d'un bon poulet frit. Et je ressens encore cette même douleur, cette même trahison. KFC, tu m'as brisé le cœur.
Mais je ne t'en veux pas. Je sais que tu as changé, que tu as dû t'adapter aux temps modernes. Mais sache que je t'aimerai toujours, mon Colonel. Et que si jamais tu décides de revenir, je serais le premier à te retrouver.
"KFC, tu me manques. Reviens-nous !"