Les postiers canadiens sont en grève depuis le 15 novembre, paralysant ainsi la distribution du courrier et des colis à travers le pays.
Le conflit porte sur les salaires, les avantages sociaux et les conditions de travail. Le syndicat des postiers, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), demande une augmentation de salaire de 10 %, tandis que Postes Canada propose une augmentation de 4,8 % sur trois ans.
Les négociations entre les deux parties sont dans l’impasse depuis plusieurs semaines et aucun accord n’est en vue. Le gouvernement fédéral est intervenu pour tenter de résoudre le conflit, mais jusqu’à présent, ses efforts sont restés vains.
La grève a un impact significatif sur les entreprises et les particuliers qui dépendent de Postes Canada pour la livraison de leur courrier et de leurs colis. De nombreuses entreprises ont dû trouver des moyens alternatifs d’envoyer leur courrier, tandis que les particuliers ont été contraints de se passer de leurs colis de Noël.
La grève a également eu un impact négatif sur l’économie canadienne. Selon la Chambre de commerce du Canada, la grève pourrait coûter à l’économie jusqu’à 1 milliard de dollars par semaine.
Le gouvernement fédéral a exhorté les deux parties à retourner à la table des négociations et à trouver un compromis. Cependant, les deux parties semblent déterminées à tenir bon, ce qui laisse craindre que la grève se prolonge encore pendant plusieurs semaines.
« La grève des postiers est une situation difficile pour tout le monde. J’espère que les deux parties parviendront bientôt à un accord afin que le service postal puisse reprendre son activité normale », a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau.
En attendant, les Canadiens doivent continuer à trouver des moyens alternatifs d’envoyer et de recevoir leur courrier et leurs colis.