La machine à mourir arrive en Suisse !




Cela ne vous surprendra peut-être pas, mais la Suisse est à la pointe du progrès en matière de suicide assisté. En effet, depuis le 12 mai 2021, une nouvelle machine à mourir, appelée Sarco, est disponible dans le canton de Schaffhouse.

Inventée par le Dr Philip Nitschke, un médecin australien connu pour son engagement en faveur de la fin de vie volontaire, la Sarco est une capsule imprimée en 3D qui permet aux personnes de mettre fin à leurs jours sans douleur ni souffrance.

La machine est contrôlée par la personne qui souhaite mourir, qui peut l'activer en appuyant sur un bouton. Une fois le bouton enfoncé, la capsule se remplit d'azote liquide, créant une atmosphère hypoxique qui provoque une perte de conscience rapide et indolore.

L'utilisation de la Sarco a suscité des réactions mitigées. Certaines personnes saluent la machine comme un moyen de donner aux gens le contrôle de la fin de leur vie, tandis que d'autres s'inquiètent de son utilisation potentielle pour aider au suicide de personnes vulnérables.

Malgré la controverse, la Sarco est légale en Suisse et son utilisation est susceptible de se répandre dans d'autres pays dans les années à venir. Il reste à voir quel sera l'impact à long terme de la machine, mais elle est sûre de continuer à susciter le débat et la controverse.

Mais au-delà des aspects juridiques et éthiques, la Sarco soulève également des questions profondes sur la nature de la mort et du mourir.

Dans un monde où la mort est souvent considérée comme un échec médical, la Sarco offre une alternative paisible et contrôlée. Elle permet aux gens de mourir avec dignité, lorsqu'ils le souhaitent et à leurs propres conditions.

C'est une évolution qui pourrait changer la façon dont nous pensons à la mort et à la fin de vie. Et même si la Sarco ne convient pas à tout le monde, elle mérite d'être considérée comme une option pour ceux qui recherchent une fin de vie paisible et humaine.

En attendant, la Sarco continue de faire des vagues en Suisse. Reste à savoir si elle deviendra un outil courant du suicide assisté ou si elle restera une curiosité marginale.

Mais une chose est sûre : la Sarco est un rappel puissant que la mort est une partie inévitable de la vie et que nous devrions tous avoir le droit de choisir comment nous mourons.