La taxe sur la pluie de Toronto
Imaginez un moment, si chaque goutte de pluie qui tombait sur votre toit vous coûtait de l'argent. Cela semble absurde, n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est exactement ce qui se passe à Toronto, au Canada.
Dans cette métropole animée, chaque propriétaire doit payer une taxe annuelle sur l'eau de pluie qui s'accumule sur sa propriété. Oui, vous avez bien lu. La pluie, cette ressource naturelle qui devrait être gratuite, est taxée !
Comment est-ce arrivé ? Eh bien, comme tant d'autres choses dans la vie, c'est une histoire d'argent. La taxe sur la pluie a été introduite en 2009 dans le cadre d'un projet visant à réduire les inondations dans la ville. L'idée était que les propriétaires soient incités à installer des systèmes de gestion des eaux pluviales, tels que des toits verts ou des citernes de récupération d'eau de pluie.
Mais attendez, il y a plus ! La taxe sur la pluie ne s'applique pas seulement aux maisons unifamiliales. Les immeubles à appartements, les entreprises et même les organismes de bienfaisance doivent tous payer leur part. Cela signifie que des personnes qui n'ont aucun contrôle sur la quantité de pluie qui tombe sur leur propriété sont obligées de payer une taxe pour quelque chose qui est hors de leur contrôle.
- C'est comme si les habitants de Toronto devaient payer une taxe sur l'air qu'ils respirent !
Certains propriétaires ont trouvé des moyens créatifs d'échapper à la taxe sur la pluie. Ils ont installé des toits bleus, des toits conçus pour absorber l'eau de pluie et la libérer lentement dans les égouts. Mais pour la plupart des gens, la taxe sur la pluie est une réalité coûteuse.
Les critiques de la taxe sur la pluie soutiennent qu'elle est injuste et qu'elle pénalise les propriétaires qui s'efforcent d'être respectueux de l'environnement. Ils affirment également qu'elle ne fait pas grand-chose pour réduire les inondations, car elle ne s'attaque pas aux causes profondes du problème.
Malgré les critiques, la taxe sur la pluie reste en vigueur à Toronto. C'est un rappel que même dans les pays développés, les ressources naturelles peuvent être prises pour acquises et que les gouvernements peuvent trouver des moyens créatifs de lever des impôts.
Et ainsi, les habitants de Toronto continuent de payer pour la pluie, se demandant quand et si cette taxe absurde sera un jour abolie.