J'ai atterri à Pékin avec un mélange d'excitation et d'appréhension. C'était mon premier voyage en Chine, et j'étais impatient d'explorer ce pays aux mille facettes. Mais j'étais aussi conscient des défis que je pourrais rencontrer en tant qu'étranger dans une culture si différente de la mienne.
Dès mon arrivée à l'aéroport, j'ai été frappé par la foule immense. Il y avait des gens partout, parlant et s'aggripant dans toutes les directions. Je me suis frayé un chemin jusqu'à la sortie, où j'ai été accueilli par un mur de bruit assourdissant. Les klaxons, les moteurs et les conversations créaient une cacophonie déconcertante.
J'ai pris un taxi pour me rendre à mon hôtel, et le chauffeur s'est avéré être un personnage haut en couleur. Il parlait un anglais approximatif et ne cessait de me pointer du doigt des panneaux publicitaires, me demandant si je les trouvais beaux. J'ai essayé de rester poli, mais je commençais à me sentir un peu mal à l'aise.
À l'hôtel, j'ai été accueilli par un réceptionniste froid et distant. Il m'a donné ma clé et m'a indiqué ma chambre sans un sourire. J'ai déposé mes affaires et je suis sorti explorer la ville.
J'ai marché dans les rues bondées, fasciné par la diversité de la scène qui s'offrait à moi. Il y avait des vendeurs de rue, des cyclistes, des temples anciens et des gratte-ciel modernes. C'était un mélange étonnant d'ancien et de nouveau.
Alors que je me promenais, j'ai réalisé à quel point je me démarquais. Je suis grand et blond, et les gens me regardaient avec curiosité. Certains souriaient et me disaient bonjour, tandis que d'autres me lançaient des regards hostiles.
J'ai décidé de déjeuner dans un restaurant local. J'ai commandé un plat de nouilles, qui s'est avéré être délicieux. Mais lorsque j'ai voulu payer, on m'a dit que les étrangers devaient payer plus cher. J'étais furieux, mais je n'ai pas voulu faire une scène. J'ai payé l'addition et je suis parti.
Plus tard dans la journée, j'ai visité la Cité interdite. C'était un endroit vraiment impressionnant, avec ses palais dorés et ses jardins luxuriants. Mais j'ai trouvé l'expérience gâchée par la foule. Il y avait tellement de monde que je pouvais à peine bouger. J'ai abandonné et je suis retourné à mon hôtel.
Le lendemain, j'ai décidé de prendre un train pour Shanghai. Le trajet a duré plusieurs heures, et j'ai eu amplement le temps de réfléchir à mon expérience en Chine. J'avais été à la fois impressionné et déçu. J'avais vu la beauté du pays et l'hospitalité de son peuple. Mais j'avais aussi été confronté au racisme et à l'exploitation. C'était un pays de contrastes, un pays où l'ancien et le nouveau se côtoyaient pour le meilleur et pour le pire.
Lorsque j'ai quitté la Chine, j'avais un sentiment mitigé. J'avais vécu une expérience extraordinaire, mais j'étais aussi conscient des défis que le pays doit encore relever. Je ne savais pas si je reviendrais un jour en Chine, mais je savais que je n'oublierais jamais les tribulations que j'y avais rencontrées.