Né en 1967, Kassovitz a grandi dans un milieu artistique. Son père, Peter Kassovitz, était un réalisateur hongrois, tandis que sa mère, Chantal Rémy, était une monteuse française. Dès son plus jeune âge, Mathieu se passionne pour le cinéma et rêve de devenir réalisateur.
En 1989, il réalise son premier court métrage, "Black Out", qui remporte le César du meilleur court métrage. Trois ans plus tard, il signe son premier long métrage, "Métisse", qui aborde le thème du racisme et de la violence policière. Le film rencontre un grand succès public et critique, et impose Kassovitz comme un cinéaste à suivre.
En 1995, Kassovitz réalise son œuvre la plus célèbre : "La Haine". Ce film, qui suit trois jeunes banlieusards d'origine immigrée dans leur quotidien, devient un véritable phénomène de société. Il dénonce avec force la violence et l'exclusion qui règnent dans les quartiers défavorisés, et son impact est encore aujourd'hui considérable.
Kassovitz a également joué dans de nombreux films, dont "La cité des enfants perdus" de Jean-Pierre Jeunet et "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" d'Alain Chabat. Il est également connu pour son engagement politique et social, notamment en faveur des sans-papiers et des victimes de la violence policière.
L'œuvre de Mathieu Kassovitz est à la fois diverse et cohérente. Elle reflète son engagement social, sa sensibilité artistique et son sens de l'humour. Ses films sont des témoignages de son époque, et continuent de résonner auprès du public d'aujourd'hui.
Mathieu Kassovitz, c'est un cinéaste qui n'a pas peur de prendre des risques, de sortir des sentiers battus. Son cinéma est un cinéma de la révolte, de l'émotion et de l'espoir. C'est un cinéma qui nous parle de notre société, de ses injustices et de ses rêves.
Alors, si vous ne connaissez pas encore Mathieu Kassovitz, n'hésitez pas à plonger dans son univers. Vous ne serez pas déçus.