Enfiler ses chaussures de course, ajuster sa montre GPS et se lancer sur la ligne de départ d'un marathon, c'est un peu comme se jeter dans l'inconnu avec l'espoir d'en sortir grandi. Et c'est exactement ce qui s'est passé pour moi à Zurich, le 3 avril dernier.
Je ne suis pas une grande coureuse, loin de là. Mais le marathon de Zurich, c'est une autre histoire. C'est la possibilité de courir dans une ville magnifique, au cœur de la Suisse, avec des milliers de passionnés comme moi. Et puis, surtout, c'est un défi personnel. 42,195 kilomètres, rien que ça.
Les premiers kilomètres se sont déroulés sans encombre. L'ambiance était électrique, la foule nous encourageait à chaque pas. Mais au fil des kilomètres, la fatigue a commencé à se faire sentir. Mes jambes devenaient lourdes, ma respiration se faisait plus courte. Je me suis demandé plusieurs fois ce que je faisais là, en train de m'infliger une telle torture. Mais à chaque fois, je me remotivais en pensant à la ligne d'arrivée et à l'immense satisfaction que j'aurais en la franchissant.
Au 30e kilomètre, j'ai rencontré un autre coureur qui était visiblement en difficulté. Il avait le visage pâle et les jambes tremblantes. J'ai ralenti pour l'encourager et lui proposer de courir ensemble. On a échangé quelques mots, on s'est soutenus mutuellement. Et ça m'a redonné des forces. On a couru côte à côte jusqu'à la ligne d'arrivée, main dans la main.
Quand j'ai franchi le portique, j'ai ressenti une vague d'émotion. J'avais réussi ! J'avais relevé le défi. J'étais fière de moi. Mais surtout, j'avais vécu une aventure humaine extraordinaire, pleine de sueur, de larmes, de rires et de partage.
Le marathon de Zurich, ce n'est pas seulement une course à pied. C'est une expérience qui vous transformera à jamais. C'est un voyage au cœur de vous-même, où vous découvrirez des forces insoupçonnées et des capacités infinies.
Alors, si vous hésitez encore à vous inscrire au prochain marathon de Zurich, n'hésitez plus ! Lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas.