MDPH : un parcours du combattant




J'ai entendu parler de la MDPH pour la première fois il y a quelques années, lorsque mon fils aîné a été diagnostiqué avec un trouble du spectre autistique. J'étais perdue et dépassée par les démarches à entreprendre pour obtenir les aides dont il avait besoin.

Après des mois de recherche et de paperasse, j'ai finalement réussi à obtenir une reconnaissance de handicap pour mon fils. Mais ce n'était que le début d'un long parcours du combattant.

La MDPH est une véritable jungle administrative, où il faut se frayer un chemin à coups de formulaires et de justificatifs. Les délais sont interminables, les décisions souvent arbitraires, et le manque d'informations est criant.

  • Un véritable parcours du combattant : J'ai dû batailler pendant des mois pour obtenir une aide financière pour les séances d'orthophonie de mon fils. Après avoir rempli d'innombrables formulaires et fourni des tonnes de justificatifs, ma demande a finalement été rejetée sans aucune explication.
  • Des délais interminables : J'ai attendu plus d'un an pour obtenir une réponse à ma demande de reconnaissance de handicap pour mon fils. Pendant ce temps, il n'a pu bénéficier d'aucune aide.
  • Des décisions souvent arbitraires : La même demande peut être acceptée pour un enfant et refusée pour un autre, sans aucune justification apparente. Les décisions semblent dépendre du bon vouloir des agents de la MDPH.
  • Un manque d'informations criant : Il est très difficile d'obtenir des informations claires et précises sur les démarches à entreprendre auprès de la MDPH. Le site internet est peu informatif, et les agents téléphoniques sont souvent débordés.

Le parcours de la MDPH est épuisant, physiquement et moralement. Il faut se battre contre une administration kafkaïenne, qui semble parfois plus soucieuse de protéger ses intérêts que d'aider les personnes handicapées.

Malgré toutes les difficultés, je continue à me battre pour obtenir les aides dont mon fils a besoin. Je sais que c'est un combat long et difficile, mais je ne lâcherai pas prise.

Car mon fils mérite de vivre dans les meilleures conditions possibles. Et la MDPH a le devoir de l'aider dans cette démarche.