Naomi Musenga est une jeune femme de 22 ans qui est décédée le 29 décembre 2017 après avoir appelé le SAMU de Strasbourg.
Elle avait appelé les secours en se plaignant de douleurs abdominales et de vomissements, et l'opératrice du SAMU, qui lui a répondu, lui a dit qu'elle devait prendre du doliprane et se rendormir.
Naomi Musenga a finalement été admise à l'hôpital, mais elle est décédée quelques heures plus tard des suites d'une embolie pulmonaire.
L'affaire a suscité une vive émotion en France et a conduit à une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
L'enquête a révélé que l'opératrice du SAMU avait commis plusieurs erreurs, notamment en n'envoyant pas de médecin sur place et en ne prenant pas au sérieux les symptômes de Naomi Musenga.
L'opératrice du SAMU a été licenciée et le SAMU de Strasbourg a été condamné à verser des dommages et intérêts à la famille de Naomi Musenga.
L'affaire Naomi Musenga a mis en lumière les dysfonctionnements du système de santé français et a conduit à des changements dans la façon dont les appels aux services d'urgence sont traités.
Depuis, un numéro d'urgence unique, le 112, a été mis en place et les opérateurs du SAMU sont désormais formés pour mieux prendre en charge les appels.
L'affaire Naomi Musenga a également conduit à une prise de conscience de l'importance de l'écoute et de la bienveillance dans les relations humaines.
En effet, l'opératrice du SAMU qui a répondu à l'appel de Naomi Musenga n'a pas pris la peine de l'écouter et de la prendre au sérieux.
Si elle l'avait fait, Naomi Musenga aurait peut-être pu être sauvée.
L'affaire Naomi Musenga nous rappelle donc l'importance d'être attentif aux autres et de ne jamais les juger trop vite.
Car nous ne savons jamais ce que l'avenir nous réserve et nous pourrions tous un jour avoir besoin de l'aide des autres.