Alors que je m'apprête à entamer ma terminale, le spectre de Parcoursup plane déjà au-dessus de ma tête. Cette plateforme, censée faciliter l'accès à l'enseignement supérieur, est devenue un véritable parcours du combattant pour les lycéens.
Je me souviens encore de l'année dernière, lorsque mes camarades de première étaient dans la tourmente. Ils passaient des heures à scruter les différentes formations, à comparer les notes de coupure et à stresser à l'idée de ne pas être pris dans leurs vœux. Et moi, l'innocente petite seconde, je les observais de loin, me disant que ce n'était pas encore mon tour.
Mais le voilà, mon tour est arrivé. Et je réalise aujourd'hui que l'angoisse des terminales est tout à fait légitime. Parcoursup est un système complexe et opaque, qui peut rapidement devenir un cauchemar pour les lycéens les plus fragiles.
D'abord, il y a la multitude de formations proposées. Rien que pour les universités, on en compte plus de 3 000 ! Comment s'y retrouver et faire des choix éclairés ? Sans un accompagnement solide de la part des professeurs et de la famille, il est difficile de s'y retrouver.
Ensuite, il y a les fameuses notes de coupure. Chaque formation a ses propres exigences, et il est parfois impossible de connaître précisément ses chances d'être accepté. Cela crée une incertitude permanente, qui peut être très stressante pour les lycéens.
Enfin, il y a le stress de la sélection. Parcoursup, c'est un peu le baccalauréat version 2.0. On passe des heures à remplir des dossiers, à relire ses lettres de motivation et à espérer être retenu. Et quand on reçoit enfin les résultats, c'est le soulagement ou la déception.
Je ne dis pas que Parcoursup est un mauvais système. Il a certainement des avantages, comme le fait de centraliser les candidatures et de donner plus de choix aux lycéens. Mais il ne faut pas ignorer les difficultés que rencontrent les élèves face à cette plateforme.
Il est urgent de simplifier Parcoursup, de rendre les informations plus accessibles et de mieux accompagner les lycéens dans leurs choix. Sinon, le stress et l'angoisse continueront de gâcher la fin de leur scolarité.