Quand Notre-Dame brûle, Sainte-Anne pleure...




Le matin du 16 juillet 2020, alors que la France se remettait à peine de l'incendie de Notre-Dame de Paris, un nouveau désastre frappait le patrimoine français : l'église Sainte-Anne d'Auray, dans le Morbihan, était elle aussi ravagée par les flammes.

Construite au 16e siècle, cette église était un joyau de l'architecture gothique, classée monument historique. Ses vitraux, ses sculptures et ses peintures murales étaient d'une beauté exceptionnelle.

Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai été profondément attristée. Sainte-Anne est un lieu qui m'est cher, où j'ai passé de nombreux moments paisibles. J'y suis allée pour me recueillir, pour prier, pour me ressourcer.

J'ai tout de suite pensé aux habitants d'Auray, qui étaient sous le choc. Cette église était le cœur de leur ville, un symbole de leur histoire et de leur foi.

Mais au-delà de la perte matérielle, c'est aussi une perte symbolique. Sainte-Anne est patronne de la Bretagne, et son église était un lieu de pèlerinage important. Des milliers de personnes venaient s'y recueillir chaque année.

Heureusement, l'incendie n'a pas fait de victimes. Les pompiers sont intervenus rapidement et ont pu sauver le chœur de l'église, où se trouvait la statue miraculeuse de Sainte-Anne. Mais les dégâts sont considérables, et il faudra des années pour restaurer l'église.

Cet incendie est un rappel de la fragilité de notre patrimoine. Ces monuments historiques sont des trésors précieux, que nous devons protéger et préserver. Ils sont le témoignage de notre histoire et de notre culture.

Mais ce drame est aussi l'occasion d'un élan de solidarité. De nombreux dons ont déjà été collectés pour la reconstruction de Sainte-Anne. Et je suis sûre que tous les Bretons et tous les amoureux du patrimoine se mobiliseront pour redonner à cette église sa splendeur d'antan.