Page réouverte le 010221 et suivie en https://trello.com/c/sloqMbpP/22-histoire-redon-qq-dates
La Bretagne (Britannia) apparaît comme entité distincte pour la 1ere fois dans l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours (vers 572)
832 fondation de l’abbaye Saint-Sauveur ( alors un modeste ermitage fait de planches et de branches) par Cowoin , archidiacre du diocèse de Vannes , confirmée par Nominoé et l’empereur Louis le Pieux ( en 836) . Nominoé a prêté serment d’allégeance à Louis le débonnaire . A sa mort il arrête les troupe de Charles le Chauve à Ballon
845 la « Bataille de Ballon » dans les marais de Bains-sur-Oust, près du Ruisseau de la Bataille : les troupes de Nominoé vainquirent celles de Charles le Chauve. On a dit que cette bataille marquait l’indépendance de la Bretagne, d’où l’appellation Redon, berceau de la Bretagne. Retrouvez son histoire sur notre audio-guide ! ( 851 : victoire de Erispoé à Jengland) 864 abbaye pillée par les Normands (convoitises des Vikings à en 850 ; flottille de 103 navires – et même jusqu’à Rennes en 920. ; en 843 ils remontent la Loire jusqu’à Nantes 11e et 12e siècle apogée de l’abbaye ; construction de la chaussée St-Nicolas
Au début du XIe siècle l’église carolingienne est proche de la ruine De 1030 à 1080 reconstruction ( nef de 11 travées , longueur : 90 m ; abbatiale dans les plus prestigieuse du 11e ; il est question de faire le l’abbatiale la nécropole des ducs de Bretagne .
1127 abbaye ruinée par des brigangages ( Olivier de Pontchateau)
( Entre 1170 et 1200 ? La tour romane est édifiées sous l’ordre d’Alain Fergent ) ‘ ( 1060 1119) duc de Bretagne de 1084 à 1115 ( ne pas confondre avec Alain IV Le Roux) (dernier souverain de langue bretonne) La Bretagne est alors sous le contrôle des Plantagenets de 1166 à 1181
L'abbaye donne naissance à une nouvelle cité bretonne qui joue un rôle historique, plus particulièrement à l'époque du royaume puis du duché de Bretagne. Henri III d'Angleterre, allié du duc Pierre Mauclerc, passa six jours à Redon en 1230.
1230 incendie à l'abbaye ; reconstruction de 1256 à 1305
1341 1365 guerre de succession
Au xive siècle, est entreprise la construction de l'enceinte fortifiée de la ville, sous l'égide de l'abbé Jean de Tréal, à la suite de la guerre de Succession de bretagne
La Vilaine commence à être aménagée , considérée comme avant-port de Vannes
En 1449, le duc François Ier obtint du pape Eugène IV l'érection de Redon en évêché par bulle pontificale le 10 juin 1449. Le duc aimait Redon, et le fait qu'il voulait y être enterré expliquerait qu'il ait voulu récompenser l'abbaye de ses services. Mais les protestations des évêques voisins de Rennes, Vannes et Nantes, sur les territoires desquels le nouveau diocèse devait prendre son assise, firent avorter l'initiative. La bulle de suppression fut signée le 20 décembre 1449 par le même souverain pontife3.
Le Duc François II reçut à Redon le roi de France Louis XI en 1462.
1487 la guerre folle Redon livré aux français
1488 Pendant la minorité de la duchesse Anne de Bretagne, la cour ducale s'établit pendant quelque temps à Redon, à la fin de 1488. En février 1489, le roi d'Angleterre Henri VII conclut avec la jeune duchesse - elle n'a que 12 ans - le "traité de Redon" aux termes duquel il s'engage à lui apporter une aide militaire si un conflit devait l'opposer à la France. L'histoire évoluera autrement, puisque Anne épousera deux ans plus tard le roi de France, Charles VIII (en 1491 et Louis XII en 1499. Autour de l'abbaye, les activités artisanales et commerciales se sont développées
15e : construction d’un pont en pierre pour franchir la Vilaine ( à Redon ?)
1539 La Vilaine aménagée entre Messac et Rennes
16e : construction de murailles, 3 portes
Le cloître est édifié au XVIIe siècle sous la commende de Richelien,probablement sur les vestiges d’un cloître roman ; la marque de Richelieu et les symboles mauristes ( bénédictins) figurent sur chaque fronton des réferences ref 1 ref2
De 1762 à 1776, afin de lutter contre le phénomène d’envasement du port, de grands travaux sont entrepris, entre autre le curage du port et la construction du Quai Duguay Drouin face à la digue Saint Nicolas
1780 incendie à l’abbatiale ; le clocher gothique est isolé
1780 il y a une dizaine de constructeurs de navires ; un rapport de l’amirauté de Vannes en 1781 mentionne que Redon est un des plus forts chantiers de construction de la province pour les navires marchands ; ils dépassent alors les chantiers d’Auray, de Lorient, Vannes
1801 : 3783 hab, 6595 en 1936; c(est la 20e ville de Bretagne Redon est un chef-lieu d’arrondissement ( arrondissement de 80000h) , une ville-marché , une sous-préfecture
En 1814 un décret impérial lui attribue 12 foires annuelles ( foire fleurie au printemps, foire Teillouse dédié à la châtaigne en octobre ..) plus en 1848 foire au beurre plus foire aux bestiaux en 1851
De 1815 à 1821, 25 bricks destinés à la pêche hauturière – pêche à la morue sur les côtes de Terre-Neuve – partent pour des campagnes de mer de 5 mois environ. Le retour à Redon ne s’effectue qu’après le déchargement à Nantes. Parmi ces navires on peut citer en autres « l’Entreprenant », « l’Éole », « le Pêcheur », « le Triton », « le Spéculateur » ou « l’Amédée »
1830 implantation du pin maritime ( Le pin maritime a été introduit en Bretagne à la fin du XVIIIè siècle et il a rapidement colonisé l’ensemble des landes intérieures de Bretagne méridionale où il est désormais l’essence prépondérante
1845- 1845 : construction du pont de la ville sur la dérivation de l’Oust
l’ouverture du canal de Nantes à Brest en 1850 relance le trafic maritime mais à partir des années 1860 concurrences des Chemins de fer ( on trouve aussi : 1842 : ouverture du canal à la navigation ; 1854 : dérivations de l’Isac et de l’oust pour éviter aux chalands la remontée de la Vilaine)
1855 le bassin à flot est ouvert au commerce
1862 voie ferrée
À partir de 1882, les problèmes récurrents d’envasement de la Vilaine, parallèlement à l’accroissement du tonnage et du tirant d’eau des bateaux, la concurrence des ports du littoral, contribuent à la diminution des activités portuaires. Le développement du trafic ferroviaire et l’apparition des bateaux à vapeur accélèrent le déclin du commerce à la voile
trafic (année, n navires) annéees 1830 : 400 à 500 navires; 1901 : 100 nav ; 1914 : 52n
1880 à 1914 : periode faste de la batellerie
1971 barrage d’Arzal
1977 le dernier automoteur sur le canal s’arrête
1995 grandes inondations
1999, 2001 nouvelles inondations