Serge Atlaoui a été arrêté en 2005 dans une usine de méthamphétamine dans la banlieue de Jakarta, en Indonésie. Il est accusé d’être le chimiste de l’opération et condamné à mort en 2007. Depuis, il attend dans le couloir de la mort, sa grâce ayant été refusée à plusieurs reprises.
Le cas de Serge Atlaoui a suscité une émotion particulière en France, où ses soutiens dénoncent un procès inéquitable et des conditions de détention inhumaines. En Indonésie, l’affaire est devenue un symbole de la lutte contre le trafic de drogue, qui constitue un problème majeur dans le pays.
En 2023, la France a officiellement demandé à l’Indonésie de transférer Serge Atlaoui en France afin qu’il y purge sa peine. Cette demande a été accueillie avec scepticisme par les autorités indonésiennes, qui ont déclaré qu’elles n’étaient pas prêtes à libérer un trafiquant de drogue condamné.
Pourtant, l’espoir renaît pour Serge Atlaoui. Le président indonésien, Joko Widodo, a récemment déclaré qu’il était ouvert à la discussion sur la peine de mort, laissant entrevoir une possible grâce pour le Français.
L’issue de l’affaire Serge Atlaoui reste incertaine, mais elle met en lumière les difficultés de la justice internationale et les tensions entre la lutte contre le trafic de drogue et le respect des droits humains.