Ce jeudi 12 septembre 2024, une grève de 24 heures a paralysé l'aéroport de Charleroi, en Belgique. Tous les vols, tant au départ qu'à l'arrivée, ont été annulés. Plus de 30 000 passagers ont été touchés.
Les syndicats dénoncent les mauvaises conditions de travail des agents de sécurité et réclament une augmentation de salaire. La direction de l'aéroport a regretté les perturbations causées et a appelé les syndicats à reprendre les négociations.
Pour les passagers, cette grève a été un véritable cauchemar. Nombreux sont ceux qui ont dû annuler leur voyage ou reporter leur départ.
"C'est une véritable catastrophe", se lamente Sophie, une passagère qui devait partir en vacances en Espagne. "J'ai pris une journée de congé et je me retrouve bloquée à l'aéroport."
"Je devais rentrer chez moi ce soir, mais je n'ai aucune nouvelle de mon vol", s'inquiète Pierre, un autre passager.
Les syndicats, eux, sont déterminés à maintenir la pression. Ils réclament une augmentation de salaire de 10 % et une amélioration des conditions de travail.
"Nous ne pouvons plus tolérer les salaires de misère et les conditions de travail dégradantes", déclare un représentant syndical.
La direction de l'aéroport a appelé les syndicats à reprendre les négociations. Elle a assuré que la sécurité des passagers restait sa priorité.
"Nous comprenons les revendications des syndicats, mais nous devons trouver une solution qui ne pénalise pas les passagers", a déclaré le directeur de l'aéroport.
Les négociations entre les syndicats et la direction étant au point mort, la grève pourrait se poursuivre vendredi. Les passagers sont invités à vérifier régulièrement les informations sur leur vol sur le site internet de l'aéroport.
En attendant, l'aéroport de Charleroi est plongé dans le chaos. Les passagers, bloqués dans les terminaux, s'impatientent et s'inquiètent. La situation devient de plus en plus tendue.