Steven Van Gucht : interview avec un virologue discret mais engagé




Steven Van Gucht est un virologue belge, chef du service des maladies virales à Sciensano et professeur invité à l'université de Gand. Il est devenu connu du grand public pendant la pandémie de COVID-19, grâce à ses interventions régulières dans les médias pour informer et rassurer la population.
Dans cette interview, Steven Van Gucht revient sur son parcours, son travail et ses réflexions sur la pandémie. Il évoque également son engagement dans la lutte contre les maladies infectieuses et son espoir de voir un jour le monde débarrassé de ces fléaux.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J'ai toujours été passionné par les sciences et la biologie. Après mes études de médecine, je me suis spécialisé en virologie. J'ai ensuite travaillé dans différents laboratoires de recherche, avant de rejoindre Sciensano en 2005.
Quel est votre rôle à Sciensano ?
Je suis responsable du service des maladies virales. Mon équipe et moi étudions les virus, leur évolution et leur impact sur la santé humaine. Nous fournissons également des conseils aux autorités sanitaires sur la prévention et le contrôle des infections virales.
Vous êtes devenu connu du grand public pendant la pandémie de COVID-19. Comment avez-vous vécu cette période ?
Ce fut une période très intense, mais aussi très enrichissante. J'ai eu l'occasion de mettre mes connaissances au service de la population et de contribuer à la lutte contre la pandémie. J'ai été très touché par la confiance que les gens m'ont accordée.
Quel est votre regard sur la gestion de la pandémie en Belgique ?
La gestion de la pandémie a été un défi sans précédent. Les autorités ont dû prendre des décisions difficiles, dans un contexte d'incertitude scientifique. Je pense que globalement, la Belgique s'en est bien sortie. Grâce à l'effort collectif, nous avons réussi à éviter une catastrophe sanitaire.
Quelles sont les leçons que nous pouvons tirer de cette pandémie ?
La pandémie nous a montré l'importance de la science et de la coopération internationale. Elle nous a également rappelé la vulnérabilité de nos sociétés face aux maladies infectieuses. Nous devons tirer les leçons de cette crise et nous préparer à d'éventuelles pandémies futures.
Vous êtes engagé dans la lutte contre les maladies infectieuses. Pourquoi cette cause vous tient-elle à cœur ?
Les maladies infectieuses sont un fléau qui touche des millions de personnes dans le monde. Elles sont responsables de beaucoup de souffrances et de décès. Je pense que nous avons le devoir de lutter contre ces maladies et de protéger la santé de nos populations.
Quel est votre espoir pour l'avenir ?
Mon espoir est de voir un jour le monde débarrassé des maladies infectieuses. C'est un objectif ambitieux, mais je suis convaincu que nous pouvons y parvenir grâce à la science, à la coopération et à l'engagement de tous.