Steven Van Gucht, l'homme qui n'a pas peur de dire la vérité




" Je ne suis pas un prophète de malheur, mais je ne vais pas dire des choses que je ne crois pas pour rassurer les gens."
C'est avec ces mots que Steven Van Gucht, virologue et directeur scientifique de l'Institut de santé publique belge Sciensano, a répondu à l'indignation suscitée par ses propos sur la pandémie de COVID-19. Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision belge VRT, il avait prévenu que le virus pourrait revenir en force à l'automne, une prédiction qui s'est malheureusement vérifiée.
Les propos de Van Gucht ont suscité de vives réactions, certains l'accusant de semer la panique. Mais le virologue est resté droit dans ses bottes, arguant qu'il avait le devoir de dire la vérité, même si elle n'était pas facile à entendre.
"Je comprends que les gens veuillent entendre des bonnes nouvelles, mais je ne vais pas leur mentir", a-t-il déclaré. "Je ne suis pas un prophète de malheur, mais je ne vais pas dire des choses que je ne crois pas pour rassurer les gens."
L'honnêteté et l'intégrité de Van Gucht lui ont valu le respect de nombreux Belges, qui apprécient sa transparence et son refus de céder à la pression. Dans un pays où la confiance dans les institutions est faible, Van Gucht est devenu une figure rassurante, un scientifique qui n'a pas peur de dire la vérité.
Mais la franchise de Van Gucht a également fait de lui une cible pour les critiques. Il a été accusé d'être trop alarmiste, de ne pas tenir compte de l'impact économique de ses propos et de ne pas être assez optimiste.
Van Gucht reconnaît que son travail n'est pas toujours facile, mais il estime qu'il est important de fournir au public des informations scientifiques précises et fiables.
"Je sais que mes propos peuvent parfois être effrayants", a-t-il déclaré. "Mais je crois qu'il est préférable de dire la vérité, même si elle est difficile à entendre, que de mentir ou de minimiser les risques."
Van Gucht est un scientifique respecté qui n'a pas peur de dire la vérité, même si elle n'est pas facile à entendre. Son honnêteté et son intégrité lui ont valu le respect de nombreux Belges, qui apprécient sa transparence et son refus de céder à la pression.