Tempête Pierrick




C'est en terminant une partie de Mario Kart avec un ami que je reçois une alerte météo sur mon téléphone. "Tempête Pierrick" doit arriver en fin d'après-midi. Pierrick, comme un pote. Ça promet ! Mon ami et moi nous regardons bouche bée. On s'était organisé pour faire un barbecue, mais là, ça semble mal barré.

Je passe le reste de la journée à guetter le ciel. Quelques gouttes isolées me donnent un aperçu de ce qui nous attend. Vers 18h, les rafales s'intensifient. Les arbres se plient comme des roseaux, et les chaises longues du jardin s'envolent. On dirait que Pierrick a les crocs !

Nous décidons de rentrer. La pluie s'abat avec violence, et le vent siffle dans les volets. Je me rappelle soudain d'une vidéo que j'avais vue sur Internet, où une voiture était soulevée par le vent. Je m'amuse à imaginer notre barbecue s'envoler, à la recherche d'une bonne grillade.

La tempête fait rage pendant des heures. On se sent un peu secoués, mais on finit par s'habituer à ce vacarme. Je décide de cuisiner un plat réconfortant pour nous réchauffer le cœur : des pâtes à la carbonara. L'odeur du lard et des œufs emplit l'appartement, nous rappelant que malgré Pierrick, la vie continue.

Vers minuit, la tempête s'apaise enfin. Pierrick est reparti, laissant derrière lui quelques dégâts, mais surtout un souvenir mémorable. Et le barbecue ? Eh bien, il a résisté au vent, bien accroché à sa place. C'est comme si Pierrick avait décidé de le laisser tranquille, pour qu'on puisse se retrouver autour d'un bon repas quand tout serait fini.

Finalement, "Tempête Pierrick", c'était un peu comme un visiteur excentrique qui nous a fait passer une soirée mouvementée, mais qui nous a aussi montré que même dans les moments difficiles, on peut toujours trouver de la chaleur et du réconfort.

P.S. : Le barbecue n'a pas eu le temps de cuire les merguez, mais on a quand même réussi à les manger, froides et trempées. Ça avait son charme aussi !