Teresa Ribera, la ministre espagnole de la Transition écologique et du Défi démographique




Introduction
Teresa Ribera Rodríguez est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Depuis janvier 2020, elle est quatrième vice-présidente du gouvernement et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique dans le deuxième gouvernement Sánchez au cours de la quatorzième législature.
Carrière politique
Ribera a débuté sa carrière politique en tant que militante du PSOE. En 2008, elle est élue députée de Madrid au Congrès des députés. Elle a occupé ce poste jusqu'en 2011, date à laquelle elle a été nommée secrétaire d'État au Changement climatique par le président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero.
En 2016, Ribera est nommée ministre de l'Environnement dans le premier gouvernement Sánchez. Elle a occupé ce poste jusqu'en juin 2018, date à laquelle elle a été démise de ses fonctions à la suite d'un remaniement ministériel.
En janvier 2020, Ribera est nommée quatrième vice-présidente du gouvernement et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique dans le deuxième gouvernement Sánchez. À ce poste, elle est chargée de la politique environnementale, de l'énergie et du changement climatique.
Engagement pour l'environnement
Ribera est une fervente défenseuse de l'environnement. Elle a joué un rôle clé dans l'adoption de la loi espagnole sur le changement climatique en 2021, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 23 % d'ici 2030.
Ribera est également une partisane de l'énergie renouvelable. Elle a supervisé l'expansion des énergies éolienne et solaire en Espagne et a fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique du pays à 42 % d'ici 2030.
Défis et controverses
Ribera a été confrontée à un certain nombre de défis au cours de son mandat en tant que ministre de la Transition écologique et du Défi démographique. L'un des plus importants est la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en maintenant la croissance économique.
Ribera a également été critiquée pour sa gestion de certains projets d'infrastructures, tels que la construction d'une ligne à grande vitesse entre Madrid et Lisbonne. Les critiques affirment que ces projets sont coûteux et nuisibles à l'environnement.
Malgré ces défis, Ribera reste une figure populaire au sein du PSOE et auprès des électeurs espagnols. Elle est largement reconnue pour son engagement envers l'environnement et sa capacité à trouver des solutions aux problèmes complexes.