J'ai toujours été un peu un original, un inadatté. Je ne me suis jamais vraiment senti à l'aise dans les normes sociales. Quand j'étais enfant, je préférais lire des livres à jouer avec mes camarades. À l'adolescence, je me sentais plus à l'aise avec les adultes qu'avec les autres jeunes de mon âge.
Je suppose que c'est pour cette raison que j'ai toujours été attiré par les "kooks". Les excentriques. Les gens qui marchent au rythme de leur propre tambour. Ceux qui ne se soucient pas de ce que les autres pensent. Les rêveurs, les artistes et les idéalistes. Ils sont comme des phares dans la nuit, me rappelant qu'il y a plus dans la vie que le statu quo.
J'ai rencontré toutes sortes de kooks au fil des ans. Il y avait ce type qui croyait être Napoléon réincarné. Il se promenait toujours en uniforme militaire et prétendait avoir des conversations avec Joséphine. Il y avait aussi cette femme qui prétendait pouvoir parler aux anges. Elle me disait régulièrement ce qu'ils lui avaient dit sur moi, et c'était généralement assez précis.
Mais mon kook préféré était un vieil homme que j'ai rencontré dans un café. Il s'appelait William et il avait une histoire incroyable à raconter. Il me dit qu'il avait été enlevé par des extraterrestres quand il était enfant. Il m'a décrit le vaisseau spatial en détail et m'a dit qu'il avait appris à communiquer avec les extraterrestres. Il m'a même montré une cicatrice qu'ils lui avaient faite sur le bras.
Je n'ai jamais su si l'histoire de William était vraie ou non, mais cela n'avait pas d'importance. C'était une histoire merveilleuse, et elle m'a donné de l'espoir. Cela m'a montré que tout est possible, même les choses les plus étranges et les plus merveilleuses. Et surtout, ça m'a rappelé que nous sommes tous un peu bizarres.
Alors, célébrez les kooks. Célébrez les excentriques. Célébrez les gens qui osent être différents. Ils nous rendent le monde plus intéressant, et ils nous rappellent que tout est possible.