Moi, fan de la Juventus depuis toujours, je n'avais jamais vraiment prêté attention à l'Atalanta Bergame. Pour moi, c'était un club modeste de province, qui se contentait de jouer le maintien en Serie A. Mais cela, c'était avant. Avant que les Bergamaschi ne révolutionnent le football italien et ne deviennent le symbole d'un football authentique et passionné.
Tout a commencé avec Gian Piero Gasperini, un entraîneur atypique au look de rockeur et au caractère bien trempé. Arrivé à Bergame en 2016, il a imposé un style de jeu offensif et spectaculaire, basé sur le pressing haut et les transitions rapides. Et ça a marché.
Sous la houlette de Gasperini, l'Atalanta s'est métamorphosée. Les joueurs, autrefois anonymes, sont devenus des stars. Du gardien Pierluigi Gollini à l'attaquant Duván Zapata en passant par le milieu de terrain Papu Gómez, toute l'équipe joue avec une intensité et une joie de vivre communicatives.
Mais au-delà des résultats sportifs, c'est l'identité du club qui a fait la différence. Contrairement aux clubs milanais ou turinois, l'Atalanta a conservé une âme provinciale, proche de ses supporters. Les joueurs sont accessibles, le stade est toujours plein et l'ambiance est incroyable.
En plus d'être une équipe spectaculaire, l'Atalanta est aussi une équipe solidaire. En 2020, elle a été la première équipe européenne à reprendre l'entraînement après le confinement lié à la pandémie de Covid-19. Les joueurs se sont serré les coudes et ont montré que le football pouvait être plus qu'un simple jeu.
La Dea, comme on surnomme l'Atalanta, est devenue le symbole d'un football différent. Un football passionné, authentique et humain. Un football qui fait rêver et qui prouve que les petits clubs peuvent aussi atteindre les sommets.
Alors, moi, l'éternel fan de la Juventus, je ne peux m'empêcher d'être admiratif devant l'Atalanta Bergame. Ils ont redonné au football italien son âme, et pour ça, je leur tire mon chapeau.
Allora, forza Atalanta!