Zomertijd : le cauchemar des lève-tôt




Qui n'a jamais ressenti cette sensation de groggy matinal, cette difficulté à émerger du sommeil après une nuit trop courte ? Le changement d'heure, ou "zomertijd" en néerlandais, est un véritable fléau pour les lève-tôt comme moi.

Chaque printemps, lorsque l'horloge avance d'une heure, c'est le drame. Mon corps, habitué à un rythme bien établi, se révolte contre cette perturbation. Le réveil sonne, mais mon esprit refuse de coopérer. Je me lève avec une tête lourde, des yeux qui peinent à s'ouvrir et une envie irrépressible de retourner sous la couette.

Les premières heures de la journée sont un calvaire. Je suis léthargique, incapable de me concentrer. Je bâille à tout va, au grand dam de mes collègues qui assistent à mon spectacle de somnolence. Le café, habituellement mon allié, semble impuissant face à cette fatigue persistante.

Le soir, ce n'est guère mieux. Malgré la nuit courte, j'ai du mal à m'endormir. Mon corps, perturbé par le changement d'heure, refuse de se reposer. Je me tourne et me retourne dans mon lit, maudissant cette satanée "zomertijd".

Les effets néfastes sur la santé

Mais au-delà de mon inconfort personnel, le changement d'heure est également suspecté d'avoir des effets néfastes sur la santé. Des études ont montré qu'il pouvait perturber le sommeil, augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et même affecter l'humeur.

Une pratique archaïque

Le "zomertijd" est une pratique qui remonte à la Première Guerre mondiale. À l'époque, on pensait qu'elle permettrait d'économiser de l'énergie en profitant de la lumière du jour plus longue. Mais aujourd'hui, avec les avancées technologiques, cet argument est obsolète. La plupart des éclairages utilisent des LED ou des ampoules basse consommation, qui ne consomment pas beaucoup d'énergie.

Un tollé général

Je ne suis pas le seul à souffrir du changement d'heure. Une enquête récente a révélé que 80 % des Français sont opposés à cette pratique. De nombreuses pétitions ont été lancées pour demander sa suppression.

"Le 'zomertijd' est une torture pour les lève-tôt. Il faut abolir cette pratique archaïque qui ne sert plus à rien."
Jacques, 55 ans
"Je suis une mère de famille active. Le changement d'heure me chamboule toute mon organisation. C'est un vrai cauchemar."
Marie, 37 ans

Appel à l'abolition

Il est temps de mettre fin à ce calvaire. Le "zomertijd" est une relique du passé qui n'a plus sa place dans nos sociétés modernes. Les effets néfastes sur la santé, l'inconfort personnel et l'opposition populaire sont autant de raisons valables pour l'abolir. J'appelle donc tous les lève-tôt à se mobiliser pour faire entendre notre voix et retrouver un sommeil paisible toute l'année.